Depuis de nombreuses années, le secteur de la pêche recrute sans cesse de nouveaux marins (confirmés mais aussi débutants). Les offres d’emploi de Matelot sont donc nombreuses et les salaires souvent attrayants.

- Missions
- Qualités requises
- Salaires et conditions de travail
- Formations et carrières
Le·la Matelot doit :
– participer à la détection des bancs de poissons,
– préparer, mettre à l’eau et relever les engins de pêche (chaluts, dragues…),
– trier, préparer, mettre en filets, conditionner, glacer, ou saler, et stocker les espèces capturées,
– aider à charger et décharger le navire,
– entretenir (nettoyage, rangement, montage) et réparer les engins de pêche (ramendage des filets),
– participer au quart à la passerelle et guetter les dangers éventuels (rochers, débris…),
– prendre part aux manœuvres du bateau.
Pour occuper ce poste, il faut :
– être organisé, consciencieux, volontaire,
– être ponctuel,
– aimer travailler en équipe,
– pouvoir vivre en collectivité dans un espace restreint,
– être reconnu apte médicalement par le service de santé des gens de mer.
Les salaires peuvent varier en fonction de différents critères : la part du matelot sur la valeur des captures représente un salaire qui peut varier de 1500 à 2500 euros bruts/mois. Différents facteurs (quantité pêchée, type de pêche, prix de vente, prix du carburant, etc.) expliquent ces variations de rémunérations.
Les conditions de travail, parfois physiquement difficiles, sont soumises à de nombreux facteurs. Elles dépendent :
– de la météo selon la saison,
– des caractéristiques du navire : bateaux de moins de 12 mètres, de 12 à 16 mètres, de 25 à 33 mètres, de plus de 33 mètres, de plus de 70 mètres (thoniers),
– des techniques de pêches utilisées : casiers, nasses, lignes, filets, sennes, dragues, chaluts,
– de la durée d’absence du port : moins de 24 heures en petite pêche avec un équipage de 1 à 3, jusqu’à plusieurs mois avec un équipage de 50 sur un navire usine.